L'umibôzu, mythologie japonaise, le bonze des mers
L'umibôzu, mythologie japonaise, le bonze des mers
*Attention, le format "A3" est en fait un équivalent du format A3, sa taille réelle est de 30*40 cm (suivre le guide des tailles).
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L'umibôzu est une créature légendaire, un yokai (démon/esprit) des mers, appartenant à la mythologie japonaise.
Ce démon a une technique bien particulière pour noyer des navires, bien loin du chaos de la chimère.
Cette œuvre est la seconde création d'une série de peintures à l'encre que je suis en train de créer avec comme fil conducteur les mythologies à travers le monde et les époques. Je vous propose sa version imprimée sur papier ou sur PVC FOREX.
Le mythe :
La vidéo de présentation du mythe et création de l’œuvre
L’Umibôzu (bonze de la mer), est un yôkai (esprit ou démon) marin dont on ne connaît pas toutes les caractéristiques. En effet, sa taille, de plusieurs dizaines de mètres, est tellement impressionnante que le bas de son corps n’a jamais été vu. Il est l’une des créatures les plus grandes de la mythologie japonaise.
Sur plusieurs points, les témoignages diffèrent, variant au fil des régions. Pour certains, en plus de la mer, il peut apparaître également dans les rivières, seul ou en nombre. Les Umibôzu pourraient avoir été des moines bouddhistes qui auraient été jetés à la mer par les villageois, d’où leur apparence de bonze (moine) bouddhiste, avec notamment leur crâne chauve. La peau de couleur noire encre serait légèrement translucide. Pour d’autres, il pourrait également être plus petit, ou prendre l’apparence de jolies jeunes femmes ou de poissons-chats gigantesques.
Dans tous les cas, l’Umibôzu n’a qu’une volonté : couler le navire et son équipage. Pour cela, il va employer une méthode assez originale.
Il est dit qu’il apparaît une fois la nuit, lorsque la mer est calme. Déchirant la surface de l’eau, il déclenche une tempête qui a elle seule, fait souvent chavirer les navires qui ont le malheur de croiser sa route.
Si le bâtiment survit, cela ne signifie en rien que le danger ait écarté. En effet, l’ Umibôzu demande alors à l’équipage de lui fournir un hishaku (une louche en bambou). Une fois en sa possession, celui-ci, loin de libérer les marins, se met en quête de remplir le bateau au moyen du hishaku. Petit à petit, le navire s’enfonce donc dans la mer.
La seule méthode pour échapper à l’ Umibôzu serait donc de lui fournir un hishaku percé ou sans fond afin qu’il ne puisse pas remplir d’eau le navire.
Profitant de cette légende, certains ont miraculeusement survécu à la rencontre de l’ Umibôzu en échange de leur précieuse cargaison.
D’autres témoignages racontent que plus petit, l’ Umibôzu s’accrocherait à la poupe du bateau pour essayer de le faire chavirer.
Encore aujourd’hui, les Umibôzu sont présents dans la culture japonaise, principalement dans la région du Tôhoku dans le nord-est du Japon. Les pêcheurs doivent offrir le premier poisson pêché aux divinités de la mer pour ne pas rencontrer l’Umibôzu .
Il ne faut pas confondre Umibôzu et funayûrei. Ces derniers sont les fantômes marins, d’humains morts noyés lors de naufrages qui cherchent à se venger en coulant des navires. Contrairement au Umibôzu, ceux-ci apparaissent à la pleine lune durant des tempêtes, ou à l’Obon, la fête des défunts.
Informations sur le produit :
PVC FOREX :
Support plus rigide qui se plaît aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, parfait pour les pièces humides. Le petit plus que l'on aime, c'est qu'il est fait à partir de matières recyclées et recyclables.
Épaisseur : 3mm
Papier :
Type de papier : Création ou Couché demi mat (selon formats)
Grammage : à partir de 160g/m².
Verso : Vierge
Images non contractuelles
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